En 2024, l’alternance en France a continué de croître, avec 878 900 nouveaux contrats d’apprentissage signés, soit une augmentation de 3,2 % par rapport à 2023. Cette progression, bien que plus modérée que les années précédentes, témoigne de l’ancrage solide de l’apprentissage dans le paysage éducatif et professionnel français.dares.travail-emploi.gouv.fr+2L’Étudiant+2poem.travail-emploi.gouv.fr+2

Profil des apprentis en 2024

Les données de 2024 révèlent que 58 % des nouveaux contrats ont été signés par des apprentis âgés de 20 ans ou plus, marquant une hausse d’un point par rapport à l’année précédente. Cette tendance souligne l’attrait croissant de l’apprentissage auprès des jeunes adultes, qu’il s’agisse de poursuivre des études supérieures, de se reconvertir ou d’acquérir une première expérience professionnelle.L’Étudiant

Diversification des secteurs et des niveaux de formation

L’apprentissage s’est étendu à une variété de secteurs et de niveaux de formation. En 2024, 61 % des contrats concernaient des formations de niveau bac+2 ou supérieur, tandis que 39 % portaient sur des formations de l’enseignement secondaire.Les secteurs du commerce, de la réparation d’automobiles, de l’industrie et de la construction ont été particulièrement dynamiques, représentant respectivement 22 %, 13 % et 10 % des contrats signés.poem.travail-emploi.gouv.frL’Étudiant+1France Travail+1

Perspectives pour 2025

Malgré la réduction des aides à l’embauche d’apprentis en 2025, l’apprentissage demeure une voie privilégiée pour l’insertion professionnelle des jeunes. Les entreprises continuent de reconnaître la valeur ajoutée des apprentis, et les étudiants apprécient la combinaison de l’expérience pratique et de la formation théorique. Il sera essentiel de surveiller l’impact de ces ajustements financiers sur les tendances de l’apprentissage dans les années à venir.

Sources
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